mercredi 22 avril 2009

Aujourd'hui (mercredi 22 avril)

Authueil se moque d'Eric, qui a râlé à propos de Versac. Euh Meilcour. J'aime bien Authueil, j'aime bien Meilcour, bon ils font bien élevés qui parlent et s'écoutent, mais après tout, ils ont quelque chose à dire, ce qui n'est pas le cas de tout le monde... En même temps, ça n'est pas entièrement dépourvu d'un petit côté entre soi... mais je vois le mal partout.

Mémé Kamizole fait un petit pot pourri de Lefrèvreries ; c'est bien. Moi, j'adore les imbéciles, ça occupe drôlement, en fait. Toutes les âneries proférées par Lefèvre sont exquises. On s'en régale, et réchauffé, ça remonte le moral.

Et il faut. Car les fermetures d'usine abusivent ne nous le remonte pas, le moral.

Narvic pense ; il est merveilleux. Il poste pour dire qu'il pense et qu'il ne blogue plus. Une sorte de post phatique. J'aime bien Narvic ; mais son blog me parait, quoiqu'intéressant, avec les deux suscité, un délicieux exemple de fatuité masculine. (NB : au cas où quelqu'un fait des commentaires désagréable, je coupe ; je me moque, mais moi, moi, c'est moi).


La mère d'Elise est prête à un accord ; ces deux-là sont terribles ; ils se déchirent en public, les deux parents ne valent pas mieux l'un que l'autre.


Le directeur financier de Freddy mac est retrouvé mort ; se serait-il suicidé? C'est quand même le type que le monde entier, par les raccourcis intellectuels que l'on aime, considère comme le responsable de la crise économique mondiale.

, misssfw nous présente une oeuvre d'art saisissante, qui laisse méditatif : n'est-ce pas le but avéré de l'art?

Une mise au point d'Eolas : merci de nous donner l'opportunité de voir en face les mensonges du gouvernement.

Dans un tout autre style, ce post m'a plongé dans l'horreur. Peut-être devrais-je le relire? Quoi qu'il en soit, le résultat est toujours le même : le troupeau impose sa volonté à tous. On trouve toujours le léger mépris du penseur pour celui qui ne pense pas.
La conclusion est édifiante : Du coup, j'en viens à me demander si l'autonomie démocratique ne devrait pas épouser les réseaux relationnels spontanés. L'éclatement des centres de décision démocratiques devrait immanquablement conduire à la profusion des modèles politiques. Ainsi donc, si mon bled vote pour un princident dont la seule vision me défrise et qui valorise l'ultracompétition de tous contre tous, j'aurais toujours l'opportunité d'aller vivre dans le bled d'à côté dont la majorité a préféré un bubar en tenue de bûcheron qui porte un projet plus collaboratif. Je serais de nouveau citoyenne du monde et si le diable sorti des urnes ne me convient pas, je pourrais toujours voter avec mes pieds et aller rejoindre un mode de vie auquel j'adhère plus naturellement, sans avoir besoin d'imposer mes vues à ceux qui ne seraient pas d'accord avec moi. On pourrait me parler de ségrégation politique. Mais finalement, je rêve surtout d'un monde plus ouvert où personne ne devrait plus avoir à subir l'horreur démocratique globalisée.
Ce post terrifiant (à mes yeux) m'a permis de comprendre certaines choses. Un jour, je me suis trouvé à un petit poste, élue, pour faire un truc pour tous. J'ai tenté de faire au mieux pour tout le monde, et n'ai pas compris l'hostilité systématique que certains me portaient, alors que j'essayais d'être consensuelle. Mes tentatives de dialogue ne donnaient rien, et quand je demandais à d'autres de faire avec moi, je ne récoltais que des regards méprisants : elle n'est même pas capable de faire cela seule : pourquoi s'est-elle proposée? Du coup, j'ai fait à mon idée, très facilement puisque je ne tentais plus d'unir les gens. Mais je suis restée sur un mystère : pourquoi les gens ne s'unissaient-ils pas?
Ce post d'Agnès Maillard (qui a des tas d'idées intéressantes, attention, même si je ne les partage pas) m'a donné la révélation de cette question ancienne : en fait, élue, j'avais remporté le morceau, à moi de m'en débrouiller. Et comme elle le dit, j'ai en fait exercé une sorte de petite dictature dans le petit domaine en question, ce qui fortement déplu à mes "antagonistes", qui n'avaient cependant pas voulu m'aider. Donc, diriger/organiser en force, ça n'allait pas ; le faire avec d'autres, pas non plus. En fait, les autres voulaient la victoire et le poste. Et non être élu pour l'action.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire